Je ne reviens pas sur la gravité de la situation qui s'impose à nous. Je veux seulement souligner la nécessité d'une politique à large spectre, qui implique autant l'État, pour les grands choix et les investissements majeurs, que les territoires, pour l'interprétation locale de ces décisions, et les citoyens, pour leur application quotidienne.
La Corse a un rôle majeur à jouer dans la préservation du milieu naturel – ce qu'elle fait déjà, d'ailleurs, à travers toute une série d'actions menées dans les parcs naturels, dans les parcs marins, dans le cadre de la politique des déchets ou de la lutte contre les incendies, entre autres. Nous souhaiterions, pour notre part, que des moyens et des compétences élargies puissent permettre à la Corse et à l'ensemble des collectivités d'agir dans le domaine fondamental de la transition énergétique et de la préparation de l'avenir. J'insiste donc sur la nécessité d'un dialogue entre l'État et les collectivités. Il convient par ailleurs de doter ces dernières de compétences qui leur permettent d'agir mieux et de façon plus adaptée sur le terrain.