Vous avez rappelé toutes les bonnes mesures qui avaient été prises, y compris ces deux dernières années, et qui ont permis d'amplifier l'accueil d'enfants porteurs de handicap à l'école – ce dont je me réjouis. Pour autant – et je vous demande de relayer ce message à M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse ainsi qu'à Mme la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées – , dans le Puy-de-Dôme, aujourd'hui, le petit Tom, cinq ans, atteint d'une maladie mitochondriale, n'est pas accompagné depuis la rentrée dans son école à Pont-du-Château. Quant à Lou-Ann, cinq ans également, malgré une notification de la MDPH de janvier 2019, elle subit la même situation dans son école à Châtel-Guyon. Démunie, son enseignante vient d'indiquer que si aucune solution n'était trouvée, elle n'aurait d'autre issue que d'orienter Lou-Ann vers une unité localisée pour l'inclusion scolaire – ULIS – dès l'année prochaine. Je ne déroulerai pas la liste des 71 élèves qui se trouvent dans une situation similaire. Je demande toutefois que la priorité que ce gouvernement dit accorder à l'école inclusive, à longueur de plateaux télévisés et d'interviews, devienne enfin réalité.