Les budgets de la politique de la ville s'élèvent à 400 millions d'euros environ, soit 200 millions affectés dans les territoires. Mais ces 200 millions sont répartis d'une manière qui n'est pas très équitable entre les collectivités locales et les associations. Depuis longtemps, je dis qu'il faut donner des dotations dignes de ce nom aux collectivités locales et attribuer les budgets de la politique de la ville aux associations.
Les auteurs de l'appel de Grigny proposent une plus grande transparence dans la répartition de ce budget, en se demandant s'il ne faudrait pas favoriser les associations dans le budget de la politique de la ville, tandis que les collectivités gèrent pour leur part des dotations dignes de ce nom et sont capables de mettre en oeuvre des politiques publiques. Tous les ans, il y a une bataille dans la répartition de l'enveloppe de 200 millions d'euros dans les territoires, avec les préfets délégués à l'égalité des chances, entre les collectivités et les associations. Soyons plus transparents. Les associations insistent sur le fait qu'elles ont besoin de clarté, de transparence et de visibilité sur l'utilisation de ces fonds.