Nous allons vérifier ce qu'il en est, afin d'en débattre ultérieurement. Si telle est la réalité, c'est très inquiétant.
Au demeurant, le manque de moyens est multiforme. Il concerne non seulement la justice, mais aussi les associations, le milieu pénitentiaire, la réinsertion et le monde médico-social. Les politiques publiques en la matière et leur financement sont loin d'être à la hauteur des enjeux.
J'aimerais à présent m'attarder sur ce que la présente proposition de loi ne contient pas, et à quoi nous devrons continuer de travailler ensemble : rien sur l'accompagnement des auteurs ; rien sur la reconnaissance des enfants comme victimes directes des violences conjugales ; rien sur les mesures de sensibilisation et d'éducation. Or, en raison de la nouvelle jurisprudence – drastique – d'application de l'article 45 de la Constitution, nous ne pouvons désormais rien proposer.