Nous sommes absolument d'accord sur le fond. Mes deux amendements visent à apporter des précisions à l'article 388-1 du code civil. Ils ont été inspirés par des retours d'expérience que j'ai recueillis dans le cadre de mes engagements associatifs : dans les faits, bien que l'audition de l'enfant soit prévue, on ne s'interroge pas systématiquement sur l'opportunité de recueillir sa parole.
Je ne suis pas d'accord avec l'un de vos arguments, madame la rapporteure : le discernement est une question non pas d'âge, mais de maturité et de contexte. L'objet de mes amendements est d'insister sur la possibilité d'entendre l'enfant, qu'il ne faut jamais omettre, si l'on pense que c'est dans son intérêt.