L'objet de cet amendement est de faire des médias de diffusion des contenus pornographiques les premiers responsables pour empêcher les mineurs d'accéder à ces contenus. Ils sont en effet les premiers à être en mesure de prévoir des restrictions d'accès à leurs propres plateformes. Cet amendement va donc dans le sens de l'article 11 et le complète.
On le sait, 8 % des adolescents de 14 et 15 ans, qui regardent de la pornographie plusieurs heures par jour, sont considérés comme « addicts ». Les images vues sont reproduites. La pornographie chosifie la femme, sexualise l'enfant, détruit les familles, dénature la sexualité. Nous partageons exactement le même constat.