Madame la présidente, je vais aller vite. Cet article a trait au « dark net », que nous avons évoqué tout à l'heure. Il permet de pénaliser une pratique ayant cours sur internet et qui consiste, pour des Français résidant sur le territoire national, à obtenir des vidéos de crimes, notamment d'abus sexuels sur des mineurs, commis à l'étranger.
Il a déjà été question de l'écoeurement, du dégoût, de l'indignation, de la colère qui nous habitent au vu de ce genre de pratiques. Je voulais dire combien moi-même et l'ensemble de mes collègues partagions ces sentiments. Seulement, là encore, il s'agit de cohérence : nous comprenons l'idée, bien évidemment, mais sans trop saisir pourquoi nous en discutons aujourd'hui, et surtout en déplorant le fait que la représentation nationale soit privée d'un grand débat sur des sujets pareils.