Beaucoup de chemin a été parcouru entre la ratification il y a un an et aujourd'hui l'entrée en vigueur du traité. En deux ans, je constate que, malgré un contexte géopolitique et international complexe, les relations franco-allemandes s'affermissent chaque jour un peu plus, avec la création de l'Assemblée parlementaire franco-allemande et la ratification du traité d'Aix-la-Chapelle. Je voudrais vous poser deux questions. La première porte sur le sujet spécifique de l'union bancaire. Il y a eu une déclaration d'intentions très forte faite à Meseberg en juin 2018, comportant des objectifs sur l'union bancaire, sur des sujets que l'on sait très complexes, et avec un agenda assez ambitieux. Je pense en particulier à deux éléments de la déclaration de Meseberg.
Le premier portait sur la garantie européenne des dépôts. L'Allemagne et la France étaient supposées arriver à un consensus qui devait être présenté au Conseil de décembre 2018. Où en est-on aujourd'hui ? Le deuxième portait sur le fonds européen de stabilisation de l'assurance chômage. C'était une idée très innovante amenée par des économistes allemands et français issus d'écoles économiques différentes, dans l'objectif de concilier solidarité européenne et politiques fiscales responsables. Où en est-on concrètement dans la mise de ce fonds de stabilisation ?