Je suis fermement opposée au rétablissement de la version initiale de l'article 1er. C'est pourquoi j'ai formulé en commission une proposition distincte, même s'il est évident que la présente proposition de loi part d'un bon sentiment, et que nous nous préoccupons tous, sur ces bancs, de la situation des personnes ayant perdu un enfant.
Premièrement – faute de temps, je ne reprendrai pas l'argumentaire que j'ai développé en commission – , votre proposition de loi ne concerne que la perte d'enfants mineurs, monsieur le rapporteur. L'âge de dix-huit ans constituerait-il un cap qui, une fois franchi, nous placerait dans des conditions différentes ?
Deuxièmement, vous confondez, dans votre proposition de loi, le congé nécessaire pour préparer les obsèques et celui qui est nécessaire pour faire le deuil d'un enfant, qu'on ne fera sans doute jamais.