Madame de Vaucouleurs, vous proposez d'étendre cette disposition au décès d'enfants majeurs. J'ai moi-même perdu un enfant, et je sais de quoi je parle. Mais ce serait une extension considérable, qui pourrait se révéler difficile à supporter pour les entreprises, bien qu'un tel décès soit évidemment un grand malheur.
Par ailleurs, c'est un peu différent : lorsqu'un enfant a trois ou quatre ans, le rapport avec les parents est très étroit ; la seule référence qu'a l'enfant, c'est le parent. Et ceux-ci se sentent parfois coupables, se demandent s'ils ont bien fait tout ce qu'il fallait… Quand on devient adulte, on prend de la distance, on vit seul ou en couple. Bien sûr, je le redis, le drame reste immense. Mais il n'est plus vraiment de même nature.