Les personnes harcelées chez elles, qui ne savent pas s'il est normal ou non de recevoir de tels appels, ne seraient plus dans cette situation ambiguë. Le législateur doit poser ce principe fondamental.
Madame la secrétaire d'État, je trouve assez honteux d'invoquer la situation de familles monoparentales ou d'étudiants qui ont besoin d'un job pour justifier votre refus d'introduire le principe du consentement au démarchage téléphonique. Pouvez-vous nous indiquer le nombre d'emplois qui auraient été supprimés de ce fait en Allemagne, au Portugal ou au Royaume-Uni ? Je gage que non.
Par ailleurs, tout n'est pas bon pour créer des emplois. Je ne souhaite pas que cela soit au prix du harcèlement des gens, notamment des personnes âgées. Votre argument n'est pas recevable, alors que nos concitoyens ressentent un épuisement, une exaspération morale face à ce harcèlement.