Je ne reviendrai pas sur l'ensemble de ce débat que nous avons déjà très largement entamé, et ferai simplement trois remarques.
Premièrement, je rappelle à M. le rapporteur que les hauts fonctionnaires ne sont pas les seuls concernés. Quand je parlais des rémunérations qui risquaient d'être divisées par deux ou par trois, je ne faisais d'ailleurs pas référence aux leurs – elles en sont bien loin – mais bien à celles des experts du secteur privé, auxquels il peut être demandé, pour diverses raisons, de se faire le garant de l'intérêt général au sein d'une AAI.
Je rappelle par ailleurs que le niveau de rémunération que vous prévoyez rate la cible principale mentionnée dans votre intervention : la rémunération de la personne qui n'a pas voulu organiser le grand débat national, pour ne pas la nommer.
Enfin, dans votre réponse à la fin de la discussion générale, vous n'avez pas tant soulevé la question des rémunérations que celle de la pertinence même des AAI. Soyons honnêtes et allons au bout des choses : avons-nous besoin ou non des autorités administratives indépendants ? Sont-elles légitimes ?