Sous l'impulsion du Président de la République, le Gouvernement a fait de la sécurité l'un des enjeux fondamentaux du quinquennat. Pour faire reculer l'insécurité, les forces de l'ordre sont chaque jour mobilisées sur le terrain.
À cet égard, je vous remercie d'avoir salué l'action des policiers d'Albertville dont je tiens aussi à souligner l'engagement et les résultats obtenus : l'an dernier, les violences physiques ont baissé de 22 %, les cambriolages ont diminué de 27 %, le nombre de vols de véhicules est resté stable. Je n'entends évidemment pas minimiser les problèmes réels ou le sentiment d'insécurité qui peut exister, mais les chiffres témoignent du travail accompli par les policiers. Il faut le saluer, et je vous remercie de l'avoir fait.
En tout état de cause, des moyens sont nécessaires et c'est pourquoi nous renforçons les effectifs, année après année : d'ici à la fin du quinquennat, 10 000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie auront été recrutés. Les modes d'action et la priorité donnée au terrain sont tout aussi importants. C'est tout le sens de la police de sécurité du quotidien, des partenariats qu'elle met en oeuvre avec l'ensemble des acteurs de la sécurité et du décloisonnement qu'elle réussit à opérer entre les différents services de police.
J'en viens au prisme spécifique de votre question, à savoir les effectifs du commissariat d'Albertville. Au 31 décembre, cette circonscription de police comptait quarante-six agents, accusant un déficit minime de trois unités par rapport à l'effectif cible, selon les données dont je dispose et que je vais vérifier car elles ne correspondent pas aux vôtres.
Nous serons évidemment attentifs à la situation de ce commissariat. Il va de soi que, chaque fois que nécessaire, les effectifs de la ville peuvent recevoir le renfort des effectifs départementaux. Les effectifs de la sécurité publique de votre département – y compris ceux du renseignement territorial qui en font partie – sont passés de 304 à 326 agents entre la fin de 2016 et la fin de 2019.
S'agissant des délégués à la cohésion police-population, je partage votre avis sur le travail essentiel qu'ils réalisent. Votre département en comptait déjà un à Chambéry et, depuis le mois dernier, il en compte un supplémentaire à Aix-les-Bains. Malheureusement, la circonscription de police d'Albertville ne dispose pas, à ce stade, de réserviste volontaire pour exercer une telle mission. Nous ferons en sorte de relancer la prospection pour y remédier.
Soyez certain, monsieur le député, que nous continuerons à oeuvrer pour donner aux forces de l'ordre les moyens d'assurer au quotidien la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens, à Albertville comme partout en France. J'ai bien noté votre insistance concernant le recrutement d'un délégué police-population dont je vous confirme toute l'utilité, notamment dans la coconstruction de sécurité entre les forces de sécurité intérieure, nos concitoyens et les institutions.