La situation de l'établissement de Sisteron s'inscrit dans un contexte national de raréfaction des ressources médicales, et notamment des urgentistes. Aujourd'hui, l'accueil du service des urgences est fermé la nuit, ce qui cause un certain émoi localement. Le service mobile d'urgence et de réanimation – SMUR – de l'établissement continue cependant de fonctionner, garantissant l'accès aux soins les plus urgents pour la population. C'est une bonne chose. Des postes sont mutualisés entre les hôpitaux du territoire et un projet de mutualisation du travail des SAMU-Centres 15 nos 04 et 05 est également en cours de réalisation.
À ces mesures locales s'ajoutent les mesures de portée nationale qui ont été annoncées dans le cadre du pacte de refondation des urgences et du plan investir pour l'hôpital. Il est prévu de développer des dispositifs de solidarité territoriale entre établissements publics de santé et des mesures seront prises pour renforcer l'attractivité de l'entrée dans la carrière hospitalière et répondre aux attentes des jeunes générations.
D'autre part, le développement des antennes de médecine d'urgence assurera une meilleure répartition des médecins urgentistes selon le contexte territorial. Une organisation plus efficace des urgences sera instaurée au moyen des protocoles de coopération avec tous les médecins et professionnels de santé du territoire concerné et de la création du métier d'infirmière en pratique avancée aux urgences.
En clair, notre action globale permettra de recentrer les urgences hospitalières sur leur coeur de métier, de sorte que les services d'urgence ne constitueront plus la seule réponse à un besoin de soins imprévu. Notre attention est pleinement mobilisée, de même que celle des services de l'ARS de la région PACA, en faveur des urgences de Sisteron.