Afin de lutter contre les déserts médicaux et de pallier la rareté des médecins, la ministre des solidarités et de la santé ainsi que la ministre de l'enseignement supérieur ont décidé d'augmenter le nombre d'étudiants en médecine et de supprimer le numerus clausus. Néanmoins, les effets de cette décision ne se feront pas sentir avant une dizaine d'années.
Vous présentez une initiative particulièrement intéressante, puisque les acteurs locaux de votre ville ont créé un écosystème favorable de nature à attirer les jeunes médecins : PSIM. Cela semble être un succès.
L'ARS doit être très attentive à l'accompagnement particulier et à l'environnement que vous avez créé dans votre territoire.
Votre projet est l'illustration parfaite des complémentarités entre politiques locales – les élus locaux connaissent le terrain – et étatiques.
Je peux vous assurer que l'ARS prendra contact, si ce n'est déjà fait, avec votre commune de Saint-Amand-les-Eaux ainsi qu'avec les professionnels de santé libéraux concernés pour évoquer les modalités de soutien et de pérennisation de ce dispositif innovant.
Il faut conforter ce qui marche, voire le dupliquer ailleurs lorsque cela est possible. Nous devons tous être conscients de l'importance d'accompagner les actions publiques volontaristes.