Monsieur le Premier ministre, que se passe-t-il chez Engie, l'un des fleurons industriels français ? Nous découvrons dans la presse que le groupe fait face à une crise de gouvernance, à laquelle vous avez pourtant les moyens de mettre fin en tant que premier actionnaire de l'entreprise détenant un tiers des droits de vote. Pourtant, le Gouvernement s'abrite derrière le conseil d'administration pour se dérober à ses responsabilités. La ficelle est un peu grosse. L'idée que le choix du dirigeant d'une entreprise dont l'État est le premier actionnaire ne relèverait pas d'une décision du Président de la République ne nous convainc pas vraiment. Avez-vous un candidat caché ? La reconduction d'Isabelle Kocher à la tête d'Engie devrait pourtant être une évidence.