Oui, madame la députée, la situation est grave. En Europe, un enfant sur cinq est victime de violences sexuelles, et le milieu sportif n'est pas épargné. Dès mon arrivée au ministère des sports, en septembre 2018, j'ai pris des mesures visant à prévenir ces violences et à mieux contrôler l'encadrement des pratiquants, qu'il soit assuré par des professionnels ou par des bénévoles.
Je tiens à saluer devant vous le courage de Sarah Abitbol, ainsi que des autres sportives et sportifs qui ont dénoncé ces abus. Je veux leur dire que leur témoignage ne sera pas vain, qu'il permet déjà de libérer la parole des enfants au sujet de faits plus récents et donc non prescrits.