Le message doit être clair, simple, et fort : si les eaux territoriales britanniques sont interdites aux bateaux français, alors nos usines de transformation de poisson, nos ports, nos marchés et nos criées doivent être interdits aux navires britanniques.
Par ailleurs, au-delà des zones de pêche, le devoir de la France est aussi de faire respecter nos modes de capture. Le départ des Britanniques ne peut en aucune manière signifier le retour dans les eaux européennes – ou britanniques – de techniques barbares, destructrices de fonds marins et exterminatrices de stocks de poisson, comme l'est la pêche électrique.
L'avenir des marins-pêcheurs français repose en grande partie entre vos mains et dépend concrètement de l'accord qui sera négocié entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Madame la secrétaire d'État, vous devez écouter nos territoires : ne sacrifiez pas nos marins-pêcheurs comme vous avez, avec le gouvernement auquel vous appartenez, sacrifié nos agriculteurs.