Intervention de Laurence Trastour-Isnart

Séance en hémicycle du mardi 4 février 2020 à 15h00
Débat sur la politique maritime de la france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

Madame la secrétaire d'État, le transport maritime est actuellement en plein essor, avec une augmentation annuelle du trafic de 2 % en mer Méditerranée. Il y a un peu plus d'un an, le ministère de l'écologie a annoncé sa volonté de diviser par sept, au 1er janvier 2020, les émissions de soufre par les navires, ceux-ci figurant parmi les principaux responsables de la pollution aux particules fines dans le monde.

La navigation maritime est un secteur polluant. La qualité de l'air doit être améliorée pour deux raisons : pour la santé des Françaises et des Français – c'est nécessaire pour diminuer les problèmes de santé tels que les AVC, l'asthme ou le cancer du poumon – et pour l'environnement, afin de lutter contre la dégradation de nos sols et la pollution de notre littoral. Je rappelle qu'un porte-conteneurs émet autant d'oxyde de soufre qu'un million de voitures, si ce n'est plus. Le littoral des Alpes-Maritimes et de la Corse subit directement cette pollution.

En janvier 2019, l'objectif affiché du Gouvernement était de formuler en 2020 une proposition commune avec les pays méditerranéens, visant à créer une zone de réglementation des émissions de polluants. Concrètement, les navires circulant dans cette zone devraient utiliser des carburants marins moins chargés en soufre et s'équiper de moteurs émettant moins de dioxyde d'azote. Cette zone est une nécessité de santé publique et un impératif pour notre environnement. Pourtant en 2019, la ministre de la transition écologique et solidaire a rétropédalé.

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