… associant la capacité à défendre les intérêts stratégiques de l'État et la souplesse des collectivités territoriales, des organisations et entreprises portuaires.
Le port doit être un outil efficace, rapide et souple, mais il doit aussi être soutenu par des investissements lourds dont l'État ne peut être absent. Sur la gouvernance, il faut laisser le travail s'effectuer pour voir comment la voix de chacun peut être entendue de façon efficace et équilibrée.
Le Havre devra, lui aussi, avoir les moyens de jouer pleinement son rôle en devenant notamment le siège du groupement des ports du Havre, de Rouen et de Paris, dit HAROPA. C'est une évidence géographique et économique : tous les grands ports maritimes dans le monde ont leur siège sur leur façade maritime ; la France ne peut pas faire exception.
Cette place sera confortée par sa position de porte d'entrée de l'Axe Seine, point primordial d'interconnexions portuaires et fluviales dont les enjeux ont été rappelés par le président Macron lors du dernier comité interministériel de la mer.
Au-delà de son intérêt en termes de compétitivité, l'écologie doit être un préalable à intégrer dans la conception même de notre politique maritime. Ce défi essentiel devra intégrer plusieurs dimensions : développer des modes de propulsion alternatifs et moins polluants pour les navires ; travailler à l'équipement des ports ; favoriser le fluvial et le ferroviaire pour évacuer les marchandises ; continuer à développer les EMR.