En matière de transparence des élus, on a, certes, fait quelques progrès, mais sans doute pouvons-nous faire encore mieux. À cet égard, la pratique du pantouflage a quelque chose de choquant pour nos concitoyens, dès lors qu'elle ne permet plus de faire la différence entre l'intérêt général et l'intérêt particulier de grandes entreprises. Ainsi, il arrive, quelle que soit la majorité, que se produisent des choses étranges. Par exemple, je me suis récemment ému en séance publique, au nom du groupe Libertés et Territoires, que l'avantage fiscal dont bénéficiait l'huile de palme, qui avait été supprimé en décembre 2018, ait été réintroduit en catimini. Ce type de pratique ne peut que susciter des interrogations. Il ne s'agit pas forcément d'un conflit d'intérêts lié à une personne, en l'espèce, car la décision peut résulter d'un choix du ministre. Mais il y a là une zone d'ombre qui inquiète nos concitoyens. Comment pourrions-nous remédier à ce type de problèmes ?