À nouveau, je ne pense pas me tromper en disant que la commission des finances ne s'est pas prononcée sur cet amendement. Je ferai donc un commentaire à titre personnel. Les crédits du fonds interministériel de prévention de la délinquance ont été ajustés en fonction des montants des subventions versées au groupement d'intérêt public « Réinsertion et citoyenneté », cette structure chargée de l'accueil et de la prise en charge des jeunes majeurs engagés dans un processus de radicalisation. Pour des raisons diverses, elle n'a pas pu ouvrir le nombre de centres d'accueil attendu au terme de la convention conclue avec le ministère de l'intérieur, ce qui explique très largement la baisse de ses moyens.
Réajuster la dotation au montant voté l'année dernière reviendrait à priver le ministère de l'intérieur de ses moyens pour la coordination interministérielle, sans pour autant permettre au groupement d'intérêt public, dont les centres n'ont pas obtenu les résultats attendus, d'atteindre les objectifs qui lui ont été assignés. En conséquence, j'émets un avis défavorable.