Je voudrais remercier Michel Castellani de nous avoir rappelé, avec cette proposition de loi, la catastrophe de Furiani et d'avoir engagé un travail de mémoire collective autour de la sanctuarisation du 5 mai.
Le sport est relativement en difficulté sur le plan des repères. Au-delà de l'hommage que l'on peut rendre aux victimes – ce qui n'est pas rien –, je crois qu'il faut baliser l'histoire du sport et permettre des moments de réflexion sur ses usages et sur son sens.
Il me semble qu'il est totalement du ressort de la représentation nationale – contrairement à ce que j'ai pu entendre précédemment – de dire qu'une solidarité doit exister dans le football en France, à travers des moments de recueillement et d'hommage, dans toutes les temporalités collectives qui voient des gens se réunir autour d'un objet sportif.