Je voudrais remercier nos collègues d'avoir proposé ce texte. C'est un sujet qui a traumatisé la Corse, mais aussi tous les passionnés de football et tous les Français.
Je me pose une question : est-ce le football qui a tué et blessé ce soir-là ? Ma réponse est non ! Je pense que ce n'est pas le sport, mais la cupidité et la lâcheté qui ont fait des victimes ce soir-là. Les responsabilités doivent être placées là où il faut. Certaines réglementations ont ensuite été adoptées pour éviter que ce genre d'incidents ne se reproduise.
Nous devons le respect aux morts et aux blessés, ainsi qu'à leurs familles. Face à la mort, ma philosophie est considérer qu'il faut célébrer la vie. Je ne suis donc pas favorable à l'interdiction des matchs le 5 mai. En revanche, par respect, je pense que nous devrions commémorer, sur tous les terrains de France, ce qui s'est passé. Nous ne devons jamais l'oublier. J'aimerais savoir si les auteurs du texte sont prêts à l'amender dans le sens que je viens d'évoquer. Si ce n'est pas le cas, je ne m'opposerai pas à la proposition de loi mais je m'abstiendrai.