Vous évoquez ensuite la souveraineté industrielle, qui concerne les médicaments comme bien d'autres secteurs et que tous les pays, notamment européens, doivent penser en cohérence au niveau européen. C'est ce que nous faisons, car la souveraineté de la production des médicaments est une question que nous devons traiter au niveau des États européens.
Pour ne pas simplifier à outrance, je rappelle qu'il existe aujourd'hui des milliers de médicaments sur le marché, dont certains, notamment les vaccins, supposent une production d'une extrême complexité. Aucun pays n'a, à lui seul, la capacité d'assurer la production de tous ces médicaments, notamment des plus complexes d'entre eux, avec la sécurité, le respect des normes et la fluidité nécessaires. Nous devons donc évidemment nous assurer, au niveau européen, que les règles que nous instaurons assurent des stocks suffisants et une bonne répartition entre les États, en faisant en sorte qu'il n'y ait pas de guerre des prix, afin d'éviter que le mieux disant ne l'emporte.
Ce travail, nous le faisons entre ministres de la santé européen et au niveau de la Commission européenne. C'est un travail qui démarre, car ces pénuries se sont aggravées au cours des dernières années. La précédente Commission européenne n'a pas traité de ce sujet. Cela revient à la Commission qui vient d'être mise en place, et c'est un sujet sur lequel je serai au front.
Le 18/02/2020 à 08:58, Laïc1 a dit :
M. Macron en a décidé autrement...
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