Madame la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, « un droit, ce n'est pas une faveur » : c'est le slogan que scandent des milliers de personnes aujourd'hui, à l'occasion de la Conférence nationale du handicap. Le candidat Macron avait fait de l'inclusion des handicapés l'une de ses priorités, mais ce n'étaient que de belles paroles électoralistes. Aujourd'hui, les personnes handicapées et leurs proches demandent simplement que les lois soient appliquées.
Prenons le cas de l'école, de votre prétendue école inclusive, et du traitement réservé à nos enfants handicapés. Vous essayez de nous faire croire que vous vous souciez de leur sort. Parlons donc des indispensables accompagnants des élèves en situation de handicap, les AESH. Le président Macron vient de déclarer que la solution, ce n'est pas un adulte par enfant mais la mutualisation… Visiblement, l'affaire du congé pour deuil d'un enfant n'a pas remplacé les calculatrices que vous avez à la place du coeur.