Le rapporteur l'a dit et je le répète à mon tour, pour que nos intentions soient claires. Dans ce contexte, pourquoi en effet ne pas laisser aux collectivités qui le souhaitent – et seulement à elles – , à l'échelon d'un département, le choix de se mettre d'accord pour aller plus vite et, si besoin, d'investir un peu, tout simplement au nom du principe de libre administration ?
Enfin, sortant du cadre du présent texte, je ne peux évoquer la couverture mobile sans me projeter dans l'avenir. L'avenir, c'est la 5G, technologie pleine de promesses mais qui pose de nombreuses questions en matière d'indépendance, de protection des données, de protection de la santé publique et bien sûr d'aménagement du territoire. En pratique, le déploiement de la 5G passera par la montée en débit des antennes 4G déjà présentes et ensuite par l'installation d'antennes 5G. La généralisation de la 4G est donc une étape indispensable pour que le rythme ambitieux prévu par l'ARCEP et le Gouvernement puisse être tenu ; sinon, nous nous exposons à prendre un retard préjudiciable sur nos concurrents européens. Aussi, les objectifs louables fixés par l'ARCEP dans son cahier des charges – 20 à 25 % des sites couverts en 5G, en 2025, en zone rurale – m'interrogent. Alors que les opérateurs peinent à tenir leur engagement relatif à la 4G, sauront-ils faire mieux pour la 5G ?