Les langues et les identités régionales ne nous posent aucun problème, au contraire. Nous vivons à une époque où l'éducation nationale assure volontiers la promotion des langues régionales. Pour prendre un exemple auquel vous serez sensible, près de la moitié des 20 000 élèves qui étudient le breton sont scolarisés à l'école publique. 1 000 ETP – équivalents temps plein – sont payés par l'Éducation nationale pour permettre à cet enseignement d'avoir lieu dans le privé et dans le public, ce dont nous nous réjouissons.
Donc, toutes les stratégies qui consistent à essayer d'opposer langues régionales et construction nationale sont tout simplement contre-productives par rapport à l'objectif que vous dites viser.