La discussion sur le sujet a toutes les raisons d'être apaisée et ne saurait donc faire l'objet d'un clivage. La pratique des langues régionales fait partie des grands objectifs de la République, même si nous devons encore progresser en la matière. Aujourd'hui, 380 000 élèves apprennent une langue vivante régionale et, chaque jour, nous nous employons à faire augmenter ce chiffre. Pour y arriver, il y a deux chemins. Celui que vous entendez, semble-t-il, nous faire emprunter, qui consiste à vouloir donner un statut particulier à l'enseignement de la langue régionale en érigeant autour d'elle des remparts, des fossés, des herses, en donnant une vision manichéenne de l'histoire.