Ainsi, les articles 5 et 6, repoussés en commission, proposaient sans ambiguïté aucune de conditionner la mise à disposition de locaux et le versement de la subvention d'investissement octroyée par les collectivités aux établissements privés du premier et second degré au fait de dispenser un enseignement bilingue en langue française et en langue régionale. Cela risquerait de mettre en grande difficulté une série de départements. Je viens d'un territoire où il y a nombre d'écoles privées et je ne vois guère comment un maire pourrait expliquer à son unique école privée qu'elle ne bénéficiera pas de l'investissement pour l'équipement informatique du fait de l'absence d'enseignement d'une langue régionale. Faudra-t-il en Mayenne proposer le breton, au risque de réveiller la susceptibilité ou l'enthousiasme de nos voisins ?