Or je me souviens qu'au début du mois de juillet, nous avons eu à traiter des décrets d'avance et du décret d'annulation pour un autre héritage, le fameux héritage que vous avez tellement mis en avant, celui des 4 milliards de sous-budgétisation dans le budget pour 2017 fabriqué par le précédent gouvernement. Et vous vous êtes bien gardé, à l'époque, de nous donner des informations ! Je me souviens très bien qu'en commission nous n'avons pas eu le début d'une information sur ce contentieux, alors que les choses étaient déjà nouées dans le cadre de la QPC, au Conseil d'État, et même au Conseil constitutionnel, qui avait déjà les éléments du dossier. Vous ne me ferez jamais croire que le Gouvernement ne disposait pas des éléments dont disposaient le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel dans le courant du mois de juillet.
Nous travaillons dans des conditions absolument déplorables. C'est, monsieur le président, la négation d'un travail parlementaire de qualité. Cet après-midi, nous allons voter un texte à l'aveugle et prendre une décision à la va-vite – peut-être qu'il n'y en avait pas d'autre à prendre, mais il faudrait au moins y réfléchir…