Je voulais rebondir sur l'exemple de ma collègue Christine Cloarec-Le Nabour et de son parcours haché. Nous n'avons jamais dit que le système actuel était idéal, et de nombreuses situations doivent être effectivement améliorées. Mais je pense que vous préparez un système pour des emplois et des parcours qui seront de plus en plus heurtés, à l'image du monde que vous voulez, avec toute cette flexibilité, ce chômage, ces incertitudes et ces temps partiels ! C'est bien une retraite adaptée à un monde de demain, un monde dont nous ne voulons pas.
Vous parlez de liberté. Mais a-t-on vraiment la liberté de partir à 63 ans quand on gagne 500 euros par mois ? De quelle liberté parlez-vous ? C'est bien un raisonnement hors-sol, comme on dit... Et s'agissant du problème du chômage des seniors, qu'allez-vous faire ? Les cadres aussi se retrouvent au chômage quand ils sont âgés. Tout cela est du bla-bla, très loin de la réalité.