Monsieur Fuchs, il n'est pas impossible, en effet, que, dans ces soixante-cinq articles, une virgule nous paraisse bien placée. Mais notre logique demeure celle que nous avons toujours défendue, avec cohérence : celle du retrait du texte. Je l'ai dit au début de nos débats, n'attendez pas que nous vous applaudissions parce qu'après envoyé la majorité des Français dans le désert, vous leur donnez une petite gourde avec un fond d'eau.
Les agriculteurs font partie de ceux qui, de manière très anecdotique et temporaire, pourraient être les gagnants de votre réforme, mais c'est une infime portion des Français. Surtout, dès 2004, une loi a prévu que la France se donne pour objectif qu'aucune pension de retraite ne soit inférieure à 1 000 euros. J'ajoute que, compte tenu de son montant actuel, le minimum vieillesse atteindra dans quelques années les 1 000 euros. Qui plus est, pour obtenir cette pension minimale, il faut avoir effectué une carrière complète. Franchement, dans le contexte actuel de précarisation accrue de l'emploi, bon courage !