Mais cet exercice renouvelé de la démocratie sociale, dont nous avons grandement besoin, n'est pas, je le répète, incompatible avec l'exercice de la démocratie parlementaire. Ainsi, les mesures qui feraient l'objet d'un accord entre partenaires sociaux trouveront bien évidemment leur place dans le débat parlementaire et dans la loi, tout comme les propositions des partenaires sociaux s'agissant du système universel seront bien évidemment examinées par le Parlement, pour être validées dans l'exercice de son pouvoir démocratique souverain.
Car la retraite est avant tout une protection sociale et la promesse que chacun d'entre nous aura les moyens de vivre correctement en quittant sa vie professionnelle. En créant le système universel, nous voulons répondre à la demande de justice et d'égalité devant la retraite.