La vraie vie, c'est celle de tous ceux qui multiplient les métiers dans une France où l'on change désormais souvent d'emploi au cours de sa carrière. C'est la vie de ces Français qui ont cotisé à tant de régimes différents qu'ils ne savent plus comment se préparer à leur retraite et liquider, le moment venu, leurs droits à pension. Demain, le système universel permettra d'avoir un seul interlocuteur et une seule pension. Car le système universel, c'est aussi un système lisible et offrant le meilleur service aux Français.
Ce ne sont que là quelques exemples et nous devrons aussi parler, au cours de nos débats, de nombreuses autres situations, comme celle des intérimaires, des femmes à temps partiel et des travailleurs en situation de handicap, et j'en oublie – mais les débats seront longs et, je l'espère, riches.
Je terminerai en saluant les membres de la commission spéciale. Lors de son discours devant le Conseil économique, social et environnemental, en décembre dernier, le Premier ministre avait fixé clairement le calendrier : après plus de deux ans de préparation, il était désormais temps d'avancer, avec une présentation des textes en conseil des ministres fin janvier et un examen en séance publique en février, pour une adoption définitive d'ici à l'été.