Je rappellerai simplement qu'un tel projet suppose nécessairement une réflexion d'ordre institutionnel, celle précisément qui sous-tend le projet de loi organique dont j'ai l'honneur d'être rapporteure. À quoi tient cette réflexion ? En trois points essentiels à mon sens.
Pour assurer la pérennité de notre système de retraite par répartition, il convient tout d'abord d'engager notre responsabilité sur la manière dont nous devons le financer. Or je n'ai entendu en commission spéciale aucun groupe, aucune voix défendre un financement durable par l'endettement.