Vous le voyez, monsieur le secrétaire d'État, des inquiétudes doivent être levées dans ce texte, dont les pistes d'amélioration sont nombreuses. Voilà pourquoi nous voulons aller au bout du débat parlementaire. La balle est dorénavant dans votre camp ! Surtout, je vous le dis avec beaucoup de gravité, ne recourez pas au 49-3. Le recours à cet article, j'en ai fait l'expérience, ça finit toujours très mal ! J'étais à cette même tribune lorsque le Président de la République était à votre place et que la loi dite Macron a été adoptée avec le 49-3 : vous avez vu comment tout cela s'est terminé ! Il faut prolonger le débat et purger la discussion parlementaire, parce qu'on ne peut pas en priver la représentation nationale et parce que les Français nous regardent.