Notre groupe a indiqué quelles étaient ses priorités. La première, c'est la gouvernance : elle doit être partagée entre l'État et les syndicats. Car c'est une véritable responsabilité que de coconstruire. Oui, nous acceptons à ce stade un texte à trous, nous acceptons que tout ne soit pas décidé à l'avance, parce que nous voulons que la représentation syndicale ait des responsabilités dans la gouvernance de notre futur système de retraite.
C'est la plus belle des garanties que l'on puisse apporter aux Français, car je vous mets au défi de trouver des syndicats ayant pour projet de faire baisser les pensions dans les vingt ou quarante années à venir.