il est incontestable que nous construisons un système universel. Nous sommes aujourd'hui face à quarante-deux systèmes dont chacun obéit à ses propres règles, notamment en matière de cotisations ou d'âge de départ, au prix de combinaisons infinies et d'une complexité inextricable.
Que proposons-nous ? Nous proposons un système par répartition qui, après une période de transition dont nous ne nions pas l'importance, sera à points pour 100 % des Français, donnera à 100 % des Français accès à une pension minimale et les mêmes droits s'agissant des enfants, etc.
Bref, nous construisons un socle commun pour tous les Français, ce qui constitue une avancée considérable. Il s'agit donc bien d'un système universel.
Chers collègues, vous ne pouvez pas à la fois nous reprocher d'instaurer un système universel et nous reprocher de ne pas en instaurer un. Soit vous y êtes favorable, et alors dites-le, car on ne vous entend pas.