En effet, le grand paradoxe de votre projet est de vous opposer aux régimes spéciaux tout en en créant un nouveau. Il ne s'agit pas d'un aménagement dérogatoire, institué en faveur d'une profession, mais bien d'un régime spécial, qui coûtera les yeux de la tête au régime général.
On nous explique dans la conférence de financement que le système sera en déficit en 2025 – personne ne sait d'ailleurs comment ni pourquoi : tout dépendra de la création de richesses, dont personne ne parle, ou encore de la relocalisation des activités. Vous ne raisonnez que selon une logique malthusienne, mais admettons. Personne ne nous dit combien cela coûtera. J'aimerais que M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État nous disent combien le nouveau régime spécial, en faveur des plus hauts revenus, coûtera, y compris en additionnant les sommes annuelles. Dites-le aux Français !