Après vous avoir entendue, madame la ministre, nous pensions que les déplacements du quotidien allaient bénéficier d'un coup de booster : il n'en est rien.
D'abord, votre ministère est déshabillé de 1 300 équivalents temps plein. Ensuite, quel sera l'avenir du CEREMA ?
Quant aux routes, elles vont mal. Dans les documents budgétaires, vous tablez sur une dégradation de l'état des chaussées, entre 2017 et 2018, et sur un maintien pour les années à venir, ce qui veut dire que les choses ne vont pas s'améliorer.
S'agissant du réseau ferré, la mission de M. Spinetta tend à vouloir consolider la logique d'une rentabilisation des grands axes. Quid du soutien aux régions pour les trains d'équilibre du territoire (TET) et les lignes secondaires ? Il y a là un enjeu de déplacement de proximité.
En ce qui concerne les recettes, nous vous avons déjà adressé une question concernant la contribution des concessionnaires routiers. Quant à la dette de 50 milliards d'euros de la SNCF, elle doit être réglée et nous avons des propositions à vous faire en la matière.
Enfin, vous fixez la part modale du transport ferré de marchandises à 10,4 % en 2020 alors qu'elle était de 10,6 % en 2015. La part du transport fluvial est, elle fixée à 2,2 % alors qu'elle était de 2,3 % en 2015. Bref, la part du transport ferré et fluvial de marchandises reste infime.