Nous vous rendons donc service en faisant durer le plaisir ; cela donne à la conférence le temps nécessaire pour travailler.
Parmi les échos que nous avons eus de la réunion de la réunion, il y a Laurent Berger qui demande si, en cas de recettes insuffisantes résultant d'un désengagement de l'État, il reviendra aux travailleurs de payer ; il y a le responsable de la CFTC qui dit qu'il revient à l'État de payer ses dettes ; il y a Force ouvrière qui n'accepte de participer à la conférence que pour surveiller ce qui s'y dit et éviter que les bénéficiaires des dispositifs sociaux ne soient spoliés ; et il y a la CGT qui démontre, avec l'aide des experts qu'elle a mobilisés, que si le chiffre de 11,3 milliards d'euros de déficit peut permettre de faire peur – et la majorité ne s'en prive pas – , le système peut revenir à l'équilibre s'il n'est pas dégradé.
Tout à l'heure, notre collègue marcheuse Monique Limon nous a rappelés à la raison. Je veux répondre que nous ne jouons pas.