Mais, monsieur le secrétaire d'État, étiez-vous présent hier aux côtés des partenaires sociaux lors de la séance inaugurale de la conférence ? Le ministre chargé de suivre la réforme des retraites était-il présent à cette séance qui, visiblement, était d'une grande importance ?
Vous avez évoqué Jean-Jacques Marette : lors des discussions avec les organisations syndicales de salariés, notamment, il semblait, avec sa feuille de route, bien démuni sur l'ordre du jour de la conférence. De fait, dans la mesure où elle ne traite pas du futur système de financement des retraites, nous nous demandons aujourd'hui si cette conférence de financement n'est pas là pour amuser la galerie, et pour tout simplement faire des économies.
S'agissant de l'amendement de Mme Clémentine Autain, je pense également qu'il est important que l'intitulé du titre Ier reflète bien la réalité. Le Conseil d'État a été extrêmement clair : le système que vous proposez, avec cinq régimes différents et de nombreuses dérogations, n'a rien d'universel. Il y aura même un système par générations ! D'ailleurs, avec ce système « à l'italienne » que vous avez annoncé la semaine dernière, vous venez, après le système universel et les quarante-deux régimes spéciaux, de créer un quarante-quatrième régime de retraite ! Nous savons également qu'au cours des dernières semaines, de nombreux régimes se sont vu promettre des dérogations.