Pour ma part, je voudrais revenir à l'amendement, à la notion d'universalité, et vous reposer une question que j'ai déjà posée dix fois hier, sans obtenir aucune réponse, sur le coût du futur régime spécial des plus hauts revenus.
Vous ne donnez toujours pas de chiffre. Vous demandez un débat sérieux aux parlementaires. Vous reprochez aux uns et aux autres de faire de l'obstruction et d'avoir déposé tel nombre d'amendements. Avant de vouloir donner des leçons de morale aux autres, le secrétaire d'État et le rapporteur pourraient-ils donner à la représentation nationale l'estimation du coût annuel, pendant la période transitoire, de ce nouveau régime spécial sur les hauts revenus ?
On ne peut pas demander aux parlementaires de faire un travail sérieux si le secrétaire d'État et les rapporteurs ne donnent pas les chiffres que chacun est en droit d'attendre.