Sur un certain nombre de sujets, le Gouvernement décidera seul. L'Assemblée est privée de son droit de délibérer. Or cette réforme des retraites ne concernera pas cinq cents, mille ou dix mille personnes, mais soixante millions d'individus ! Et son financement n'est pas assuré !
Que les choses soient claires. Nul n'affirme ici que le sujet est facile, mais les décisions que vous avez prises, monsieur le président, sont inacceptables. Et tout cela devant les jeunes qui étaient présents dans les tribunes tout à l'heure. Permettez-moi de vous rappeler, monsieur le président, que, dans cet hémicycle, vous êtes au même niveau que les autres députés. Vous n'avez pas le droit de décider seul de ce qui va se passer durant les quinze prochains jours. C'est impossible.
L'opposition est minoritaire, mais nous défendons la majorité de la population ! Nous continuerons.