Monsieur le ministre, vous avez souvent exprimé le souhait d'une montée en qualité du temps périscolaire. Cette ambition suppose un travail de longue haleine et soulève des questions de recrutement, de parcours professionnel et de qualification des animateurs, et des moyens budgétaires qui pourraient y être consacrés.
Elle nécessite aussi de réels partenariats entre agents de l'éducation nationale et acteurs de l'éducation populaire, qu'ils soient associatifs ou communaux. Ces derniers imposent de dégager du temps, temps de rencontre, de partage d'expérience, ce qui requiert un petit budget.
Enfin, les communes sont en train de réfléchir à leurs choix sur les rythmes scolaires. Elles ont bien noté le maintien dans le budget 2018 du fonds de soutien, ainsi que le « plan mercredi » consacré aux activités de ce jour particulier. J'ai une question un peu spécifique : qu'en sera-t-il pour les communes qui choisiraient une formule mixte, avec cinq matinées en élémentaire et quatre jours pour les plus petits ?