Pour la clarté du débat, je voudrais à nouveau souligner la difficulté à laquelle sont confrontés l'ensemble des parlementaires. Tout à l'heure, on nous a reproché d'avoir déposé des amendements trop répétitifs – nous sommes plusieurs à l'avoir fait – , qui ne paraissaient pas d'une grande intelligence. Or il ne s'agit jamais que d'amendements de suppression ! Malheureusement, nous sommes plusieurs députés à avoir été censurés au titre de l'article 40 : ce n'est pas propre au groupe GDR.
Je ne conteste évidemment pas les décisions du président de la commission des finances, et je comprends parfaitement la difficulté qui a été la sienne pour savoir à l'aune de quelle référence l'aggravation des charges devait être établie : est-ce par rapport au droit actuel ou au droit nouveau que crée le texte ?
Dans ces conditions, il est extrêmement compliqué pour les députés de déposer des amendements recevables, échappant au couperet de l'article 40, et d'accomplir leur travail dans le cadre de l'examen de ce texte.