M. le rapporteur vous a expliqué à quoi correspondait la notion d'âge minimum. Sans vouloir embrouiller le débat, puisque vous n'avez pas déposé d'amendement de suppression et que je ne suis censé m'exprimer que sur ceux-ci, j'ajouterai quelques exemples : un policier pourra partir à 52 ans, et un militaire pourrait partir à la retraite après dix-sept ans de carrière, s'il est homme du rang ou sous-officier, ou vingt-sept ans s'il est officier. Voilà quelques points qu'il convient de distinguer de l'âge minimum, qui constitue une référence globale.
Vous avez posé vos questions sous forme de quiz ; je veux bien y répondre mais je ne passerai pas le débat à traiter de cas particuliers, même je sais que certains – dont Mme Caroline Fiat, qui évoque régulièrement des cas individuels – , les prennent très à coeur.
Madame Fiat, vous parliez d'un salarié de la RATP qui est, j'imagine, conducteur de métro – mais il existe d'autres métiers à la RATP. S'il est né en 1984, son départ à la retraite est prévu dans moins de dix-sept ans : il n'est donc pas concerné par la réforme.
Vous parliez également d'une salariée de la SNCF, ce qui pose quelques difficultés, car je ne sais pas depuis combien de temps elle y travaille ; il faudrait regarder sa carrière de plus près.