Intervention de Laurent Pietraszewski

Séance en hémicycle du mercredi 19 février 2020 à 21h30
Système universel de retraite — Article 1er

Laurent Pietraszewski, secrétaire d'état chargé des retraites :

Ce sujet, sur lequel vous être spécialiste, est important, et je préférerais que nous ouvrions véritablement la discussion lorsque nous aborderons les articles concernés.

Vous m'aviez également interrogé au sujet de la conférence sur l'équilibre et le financement des retraites et sur l'incompréhension des représentants de la FSU, avec qui vous vous êtes entretenus, de n'y avoir pas été conviés. Il se trouve que la FSU n'est pas représentative du secteur public et du secteur privé car elle n'a pas dépassé le score de 5 % aux élections professionnelles. C'est pourquoi elle n'est pas représentée dans cette conférence, contrairement à d'autres organisations dont la représentativité est avérée à la fois dans le secteur privé et dans le secteur public, bien qu'elles soient, selon les cas, plus fortement implantées dans l'un ou dans l'autre – cela dépend de leur histoire et cela ne préjuge en rien de leur évolution future et de leur capacité à être présentes demain dans l'un ou l'autre secteur.

Vous m'avez également interrogé, monsieur le président Vigier, et je veux vous apporter quelques éléments de réponse – si vous avez des interrogations plus techniques, je ne manquerai pas de vous les apporter par écrit. Notre volonté, vous l'avez compris, est, grâce à ce débat, de graver dans le marbre de la loi certaines mesures qu'il était prévu de prendre par ordonnance. Nous allons donc formuler des propositions, mais nous nous appuierons également sur celles des différents groupes parlementaires.

Cela pourra être le cas, à l'article 18, de la transition vers le système universel des cotisations des fonctionnaires – sujet sur lequel M. Dharréville s'interroge probablement aussi – , avec notamment l'intégration des primes.

La transformation du service des retraites de l'État en établissement public sera abordée à l'article 53 : là encore, nous écrirons la loi ensemble et nous graverons les mesures dans le marbre ; je souhaite que le recours à une ordonnance ne soit pas nécessaire et que nous avancions ensemble.

Nous avons par ailleurs progressé dans la prise en compte des conjoints divorcés et nous devrions là encore, à l'article 46, aboutir à une rédaction commune.

Enfin, comme nous y sommes parvenus en commission spéciale – celle-ci n'a malheureusement pas pu achever ses travaux – , nous nous efforcerons d'éviter une ordonnance, à l'article 12, sur le droit à l'information.

Je sais, monsieur Vigier, que, comme d'autres présidents de groupe – je pense en particulier à Damien Abad – , vous souhaitez qu'il y ait moins d'ordonnances et plus de mesures gravées dans le marbre de la loi grâce au débat parlementaire. J'espère que nous pourrons aller dans ce sens, au-delà des quatre ordonnances que je viens d'évoquer, et que nous approchions du double, c'est-à-dire de huit ordonnances évitées.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.