Au titre de l'article 100, madame la présidente.
Le plus grave, chers collègues – je l'ai déjà souligné hier mais je le répète avec gravité ce matin – , est que notre groupe est traité différemment des autres. J'ai la preuve – que j'ai présentée hier sans obtenir de réponse – que des amendements similaires déposés par des députés du groupe Les Républicains – je n'ai rien contre eux ! – ne figurent pas dans la liste des amendements exclus du débat qui nous a été fournie hier, alors que, je le répète, il s'agit d'amendements qui prévoient des dispositions exactement du même type que les nôtres !
Lorsque ces amendements ont été rejetés avant-hier soir, le président de l'Assemblée a annoncé qu'il appliquerait la décision prise au cours de la conférence des présidents, à savoir que ces amendements seront considérés par la suite comme tombés et ne seront donc pas étudiés : or, ceux d'autres groupes, qui sont exactement les mêmes que les nôtres, n'ont pas été frappés par cette mesure qui, je le répète, est une mesure d'ostracisme d'une extrême gravité contre un groupe de cette assemblée.
J'ignore ce qu'on veut nous faire payer, mais il est inacceptable qu'un groupe, en l'occurrence celui des députés communistes, soit aujourd'hui traité différemment des autres puisque, encore une fois, leurs amendements sont exclus du débat contrairement à d'autres, pourtant similaires, mais déposés par d'autres groupes.